Au cours de ma formation en médiation, j'ai été amenée à me questionner longuement sur la déontologie de mon futur métier. Celui-ci étant peu réglementé, il m'appartenait de la penser par moi-même. C'est ainsi qu'est née ce que j'appelle « ma pyramide éthique ».
A la base se trouvent la confidentialité, le respect et le non-jugement. Ces trois éléments sont les garants et les bases d'une relation authentique. Les personnes que je rencontre ressentent assez facilement s'ils peuvent ou non parler en toute liberté. S'ils ont une réticence, la relation est faussée et le travail d'écriture compromis.
Au premier étage de ma pyramide se trouvent l'écoute et la reformulation. Ce métier nécessite une disponibilité non seulement temporelle mais aussi personnelle. Je me dois de savoir écarter mes problèmes afin d'être entièrement disponible. Je dois accepter les différences et les souhaits de l'autre. Je dois toujours essayer de reformuler, de répéter afin de cerner au plus près ses désirs et besoins. La reformulation permet en outre de vérifier qu'il n'existe pas de malentendus ou de problèmes de langage entre deux personnes vivant dans des réalités peut-être différentes.
Enfin, au sommet de ma pyramide, j'ai placé l'empathie qui me permet d'aborder la personne dans son ensemble afin de la comprendre au mieux.
Ma posture de médiatrice me permet d'appliquer quotidiennement cette déontologie.
